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L’aménagement redéfini par la décarbonation de la mobilité
Alors que l’impact carbone du transport, premier des postes d’émission de GES, continue d’augmenter, l’extension des bassins de vie, véritable pierre angulaire de l’urbanisme contemporain, est remis en question par la décarbonation. Si l’équation territoriale de la répartition de l’effort entre urbain, périurbain et rural doit encore être écrite, elle remet profondément en cause les modes de vie. L’équation technique et d’usage demeure à inventer, notamment dans la répartition des rôles entre réduction des besoins de mobilité et décarbonation des véhicules et de l’énergie.
Plateau
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Comment l’aménageur intègre l’urbanisme féministe dans son action ?
Après une présentation des modes d’intervention possibles des aménageurs, leurs leviers d’action et les initiatives engagées pour intégrer une approche genrée dans leurs pratiques, 3 ou 4 groupes travailleront en petit comité pour dégager concrètement des méthodes de travail permettant de réaliser un urbanisme féministe. Comment poser un diagnostic solide, mener des marches exploratoires ? Comment veiller à la mixité réelle au sein des équipes dans le choix des concepteurs et prestataires ? Quelles clauses spécifiques dans les CCTP peuvent être prévues ? Faut-il intégrer une expertise spécifique en appui des maîtres d’ouvrages pour dépasser le stade des bonnes intentions ? Comment expertiser l’efficacité des mesures et réaliser des évaluations ? Les travaux sont ensuite mis en commun pour une synthèse collective.
Atelier participatif
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Nouvelles compétences, nouveaux métiers pour l’aménagement
Des défis environnementaux et des enjeux sociaux et démocratiques obligent à repenser les métiers de l’aménagement, que cela soit en se déplaçant en amont de l’opération avec des enjeux de participation habitante ou de construction de partenariats solides ou en aval avec la gestion des biens et des ressources. Le déplacement des métiers oblige ainsi à redéployer les formations aux métiers de l’aménagement mais également à mieux définir les compétences à mobiliser Une exploration des rôles pour l’aménageur dans les dix prochaines années.
Plateau
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Fonctionnement des marchés fonciers et immobiliers
Qui détient quoi, pour quelle valeur et avec quel niveau de concentration de propriété en France ? Si la très forte concentration de la propriété en France est le fait des ménages, qie les patrimoines des propriétaires et acteurs publics sont les plus valorisés ; et ceux des bailleurs les moins valorisés, que traduisent ses écarts sur les stratégies d’aménagement ? Par ailleurs, morcellement de la propriété privée, devient un sujet à l’heure du ZAN et à l’heure de faire la ville sur la ville. Dès lors quelle stratégie foncière et quels outils pour répondre aux défis écologiques et économiques de l’aménagement ?
Atelier
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Et si le pire était le désintérêt général ?
Le conflit dans une opération d’aménagement est toujours un moment de tension qui met à mal les élu·es ainsi que les techniciens embarqués dans ces vastes projets de transformation urbaine. Mais faut-il craindre ces moments ? Quel équilibre entre constance dans les valeurs d’un projet et nécessaire adaptation aux évolutions de la société ? Entre hier et aujourd’hui, les conflictualités ont-elles changé de nature et d’intensité ? Et si finalement, le pire pour un projet était qu’il ne suscite aucune réaction, aucun avis, aucun intérêt ?
Plateau
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Dans un monde post-carbone et sobre en foncier, quel modèle économique ?
Bilan de l’aménageur, bilan du promoteur, logique du propriétaire foncier, indicateur des investisseurs, sont autant d’outils et de modèles qui rendent difficile voire impossible l’émergence de nouveaux modèles de l’aménagement. Si les objectifs et les modes de faire évoluent, que des réalisations convaincantes et démonstratrices émergent, comment créer un modèle qui permettent de répondre aux enjeux d’un monde post-carbone et sobre en foncier ? Comment prendre en compte des données extra-comptables, tels les données environnementales et sociales ?
Plateau
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L’aménagement face aux enjeux d’adaptation : l’habitabilité en question ?
L’habitabilité d’une partie du territoire national est remise en question, que cela soit par l’aggravation des canicules, l’émergence ou l’intensification de risques locaux comme l’élévation du niveau de la mer, les inondations, l’érosion ou encore la sécheresse. L’aménagement, par sa capacité à agir sur la conception urbaine, paysagère et architecturale, est en première ligne pour adapter les tissus urbains à ces phénomènes. Son action s’inscrit dans une stratégie articulant échelles, parties prenantes et temporalités. Dès lors, comment gouverner le savoir et l’expertise nécessaires à la compréhension des risques ? Quels choix politiques d’adaptation dans des contextes hors-marché ? Et face aux aléas, jusqu’où intervenir pour garantir confort et habitabilité ?
Plateau
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La régénération à la Part-Dieu, une réponse aux enjeux contemporains de l’urbanisme métropolitain
La régénération favorise la baisse de l’empreinte environnementale du patrimoine bâti, tout en améliorant la qualité architecturale et d’usage des bâtiments. C’est une source d’opportunités économiques pour les opérateurs et un levier pour la mutation des espaces publics du quartier. Avec 40 immeubles concernés par les décrets tertiaires, représentant plus de 300 000 m² à réhabiliter, le territoire de la Part-Dieu s’est organisé pour créer un écosystème incubateur de la régénération urbaine. En s’appuyant sur une méthode de coproduction développée depuis 10 ans, la SPL Lyon Part-Dieu agrège et mobilise l’ensemble des acteurs de l’immobilier. Un atelier pour discuter et échanger de la méthode, des premiers retours d’expérience et de la réplicabilité du processus, et des prises de conscience avec les acteurs investis dans ce processus de transition écologique.
Atelier
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Assurer la sécurité, pour un espace public offrant le plaisir de la ville pour toutes et tous, jour et nuit
Si les femmes (et parfois les hommes) ne se sentent pas en sécurité dans l’espace public, comment la ville peut-elle être désirable ? La sécurité a souvent été le levier d’actions pour l’urbanisme féministe comme à San Sebastian (la carte de la ville interdite) ou à Umeå (Suède). Mais la sécurité sans tranquillité et sans liberté n’est pas suffisante. Les données sont faibles sur le sujet et les évolutions vont souvent dans un sens néfaste à la qualité urbaine en jouant sur le défensif. Pour aller contre cette tendance, il faut repartir de la question centrale des usages. Elle permet de prendre en compte la place des femmes dans l’espace public, en ayant en tête la diversité des utilisatrices : enfants, adolescentes, actives, personnes âgées… Il devient alors possible de concevoir un espace public bienveillant intégrant une mise en lumière écoféministe, des mobiliers et équipements adaptés, et des professionnels de terrain formés, afin que chacun trouve sa place et puisse s’exprimer librement.
Atelier
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Ecologiser les modèles de l’aménagement
Alors que le modèle économique de l’aménagement, s’appuyant sur les marchés fonciers et immobiliers, est bousculé par les pressions socio-écologiques, le programme de recherche sur l’écologisation des modèles économiques propose d’analyser les implications théoriques et opérationnelles d’une écologisation du fonctionnement des aménageurs. Comment repenser le modèle économique de l’aménageur dans une pensée du vivant et de l’environnement ? Peut-on rendre les bilans d’aménagement plus verts ? quelles métriques utiliser ?
Plateau
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Et si on laissait l’aménagement nous enchanter ?
Ouvrir de nouveaux imaginaires communs, écrire des récits collectifs qui enchantent les métiers et fait la part belle aux habitants, aux nouvelles approches dans une communauté de projet. Une mise en scène singulière qui ouvre de nouvelles perspectives, ravive la passion du métier et ancre des valeurs communes au cœur des territoires.
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