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Défis climatiques et projets urbains : quelle gouvernance de l’adaptation ?
L’impératif « d’adaptation au changement climatique » est aujourd’hui unanimement reconnu par les acteurs de la fabrique de la ville. Les prévisions climatiques obligent à anticiper, en poursuivant également l’effort d’atténuation. Mais si la légitimité de l’adaptation est établie, sa traduction pour l’aménagement urbain demeure floue. En effet, les risques climatiques touchent inégalement les territoires, transcendent les échelles de planification et de projet, avec des temporalités et des intensités incertaines. Le modèle de l’aménagement opérationnel en est bousculé tant l’adaptation exige une réflexion renouvelée sur la gouvernance et les échelles. Quelle articulation avec la planification ? Quel modèle économique quand les risques dévalorisent l’existant ? Enfin, dans quel projet territorial, stratégique et démocratique, s’inscrire ?
Plénière
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Habitat : quelles sorties de crise(s) ?
Crises conjoncturelles, avec une offre trop chère, insuffisante ou mal ciblée face à une demande aux moyens trop contraints et aux exigences renouvelées, et crises structurelles, issues d’une demande sociétale qui évolue face à une offre par essence rigide ; ces deux types de crise ponctuent l’histoire de la production de l’habitat. Et le creuset d’une crise future s’annonce, celle des incidences du changement climatique sur l’habitabilité du parc et ainsi, de la recomposition des marchés. La convergence des crises et les trajectoires territoriales divergentes interpellent les acteurs de la chaîne de production. Quelles actions locales pour dépasser ces « crises » afin de mieux répondre aux besoins des territoires ? Des élus et des opérateurs en débattent.
Plateau
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Saurez-vous sortir d’un conflit d’aménagement ?
A partir de cas standards d’opération d’aménagement (NIMBY, densification, refus du logement, refus de démolition, protection d’espaces naturels, etc.) comment résoudre les conflits liés à ces projets ? Un atelier pour analyser les limites des modalités actuelles de l’aménagement et envisager de nouvelles solutions pour sortir d’un conflit.
Atelier participatif
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Les élus face à la sobriété foncière : quels arbitrages et quelles attentes vis-à-vis des aménageurs ?
Dans le contexte d’incertitude des politiques publiques nationales, de tensions sur les finances publiques locales et d’urgence à agir face aux différentes crises, la clarification des enjeux et la priorisation des choix deviennent centraux : comment s’expriment les besoins d’arbitrages entre des injonctions contradictoires ? Quel est le rôle attendu des aménageurs pour éclairer et accompagner les décisions ? Quels sont les leviers à disposition des élus pour aborder l’aménagement ? En partant du constat que le modèle économique de l’aménagement n’est plus soutenable dans un contexte de raréfaction du foncier, des élus partagent leurs visions sur l’aménagement de demain et le rôle de l’intervention publique pour répondre aux nouveaux défis.
Plateau
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(Re) donner du sens à l’action de l’aménageur. Pourquoi ? Pour quoi ?
Comment les grands changements sociétaux impactent les entreprises d’aménagement et les aménageurs, et le sens de leurs actions ? Comment aménager de façon progressive dans un contexte d’incertitude ? Pourquoi la transition écologique et la demande de renouveau démocratique est-elle favorable à un enracinement profond des changements de mode de conception en aménagement ? Venez à la rencontre d’intervenant.es qui viennent défier les aménageurs sur leurs perceptions de la société et l’impact de leurs métiers. Des échanges nourrissants autour des nouveaux desseins pour les métiers et structures de l’aménagement qui permettent de faire émerger des lieux sociaux et réenchantent les pratiques.
Atelier
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« L’urbanisme féministe », vers un droit à la ville enfin pour toutes et tous.
À l’heure où les droits des femmes reculent à travers le monde, revendiquer un « urbanisme féministe », c’est enrichir la fabrique urbaine avec des traductions concrètes telles l’habitat et l’espace public inclusifs, la sécurité et la mise en lumière, une mobilité adaptée, une planification partagée… Mais comment passer en France des bonnes intentions aux actes significatifs ? Le parti-pris, fondé sur des données précises et sur nombre d’expériences analysées, est de considérer que l’urbanisme féministe est de nature à mieux faire la ville pour tous et pour toutes, en partant des usages des femmes assurant le care, pour les faciliter, sans enfermer celles-ci dans leur rôle traditionnel. Cette approche, en lien avec les usages, l’écologie, la santé, la mobilité, la solidarité, l’éducation, la culture voire l’économie… appréhende toutes les dimensions, des politiques publiques au mobilier urbain, en mobilisant les acteurs de la ville.
Plateau
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Raison d’être et après ? Retours d’expériences
Face aux besoins de transformation, comment les aménageurs se renouvellent ? L’élaboration de la raison d’être, qui engage ses parties prenantes (collaborateur·rices, administrateur·rices, voire partenaires) a pour principal objectif de renforcer et d’aligner pratiques opérationnelles et stratégie ; Quel est le bon moment lancer ce type de réflexion ? Quels apports pour guider l’action en termes de politiques RSE, RH, et d’innovation ? Le modèle de l’entreprise à mission est-il adapté aux aménageurs ? Retours d’expériences avec des aménageurs ayant franchi le pas.
Atelier
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L’aménageur à l’heure de la sobriété foncière : le temps des partenariats ?
L’impératif de sobriété foncière questionne l’aménagement : la chaine séquencée, cloisonnée des métiers doit laisser place à une vision plus intégrée, pour répondre à de nouveaux enjeux et de nouvelles contraintes. Il est alors indispensable pour les aménageurs de nouer des partenariats ou coopérations nouvelles avec des acteurs situés en amont de la chaine (foncières, propriétaires d’espaces commerciaux, industriels, EPF, etc.) ou en aval (investisseurs privés, promoteurs, gestionnaires immobiliers, acteurs de l’urbanisme transitoire, etc.). Comment, quand la sobriété foncière appelle à de nouvelles pratiques de l’aménagement, réussir à développer de nouvelles relations ? Comment construire de nouveaux montages publics-privés ? Tour d’horizon de nouvelles formes de coopérations.
Atelier
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Le stock, quelle perspective de mobilisation ?
Des centres anciens dépeuplés, des grands collectifs , notamment en copropriété, dédaignés, et des patrimoines tertiaires vacants : comment en faire une offre de logement attractive ? A Roubaix avec la transformation de logements vacants, à Montpellier avec la revalorisation de copropriétés dégradées, des initiatives volontaires illustrent de nouvelles logiques pour les métiers de l’aménagement et de l’habitat afin de recycler une offre hors marché. Par-delà ces patrimoines résidentiels, refaire la ville sur la ville oblige également à prêter attention à la transformation engagée des immeubles obsolètes de bureaux, des bâtiments publics, commerciaux ou d’activité afin d’ouvrir le spectre de la production du logement Ces initiatives (ré)intègrent des pans de ville au marché immobilier local. Mais au-delà même du bâti, quelle place pour les services aux habitantes et habitants ? Comment chercher à améliorer le fonctionnement urbain et social ?
Plateau
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Atelier de codéveloppement : une méthode participative pour entreprises en mouvement
Cet atelier propose un cadre structuré où le partage d’expériences et la réflexion collective ouvrent de nouvelles perspectives face à des défis stratégiques (RSE, raison d’être, coopération, enjeux politiques, etc.). Grâce à la méthodologie du codéveloppement et ses différentes étapes – écoute, questionnement, reformulation, exploration de pistes d’action – chaque participant·e contribue activement à l’élaboration de solutions adaptées. Dans cet atelier, une entreprise de la fabrique urbaine expose une problématique réelle à laquelle elle fait face pour aligner stratégie et pratiques opérationnelles. Elle dialogue avec les professionnel·les participant à l’atelier, qui l’aident à répondre à sa problématique, en s’appuyant sur leurs propres expériences, expertises et questionnements.
Atelier participatif