Montage agile pour programme fragile
Financer les programmes les plus fragiles par les plus robustes est une pratique au cœur de la logique d’aménagement, permettant de répondre aux défis de la ville solidaire, mais également aux enjeux de diversité des activités ou d’accueil de l’émergence. Qu’ils se situent au niveau d’un macro-lot ou du bilan d’aménagement, ces mécanismes de péréquation renvoient aux enjeux de gouvernance et aux objectifs stratégiques fixés pour le projet. Ainsi, L’un des défis en termes de gouvernance pour l’acteur public relève de la constitution de cadres d’intervention publics-privés établissant un équilibre clair et un partage durable de la valeur créée, et reposant sur des techniques de négociation et la parfaite maîtrise des contrats juridiques.
Dans un contexte urbain particulier et au-delà de la péréquation portant sur le logement déjà largement expérimentée, l’aménageur peut mettre en place des montages impliquant le portage immobilier d’activités commerciales ou artisanales concernées par des restructurations temporaires en centre ancien ou quartiers périphériques, ou implantations temporaires de ces activités dans des zones de développement en cours de stabilisation démographique.
Au travers de deux cas pratiques à Montpellier et à Rennes, seront abordées les questions liées au respect des objectifs de la collectivité, au rôle d’ensemblier de l’aménageur, aux conditions de la co-production entre les différents acteurs publics et privés, aux incidences sur les bilans financiers.
Intervenants :
Julien Bailleul, Chef de Projets, Rennes Territoires
Frédérique Vallée Lory, directrice du développement et des programmes, SODES
Frédéric Doste, directeur opérationnel, SERM