Urbanisme temporaire : Apports et conditions de pérennisation
Quels sont ses apports et quelle intégration possible dans une logique économique du projet ?
Entre optimisation foncière et fabrique urbaine partagée, l’urbanisme temporaire doit affermir ses contours pour sortir de zones grises juridiques, renforcer ses modèles économiques, préciser son rôle dans le jeu d’acteurs (à commencer par le dialogue avec les élus et les aménageurs) et, au-delà de l’indispensable animation des périodes intermédiaires inhérentes au projet urbain, faire la démonstration de son utilité réelle dans la programmation et la définition architecturale des lieux, sur le long terme : faire en sorte que l’élan introduit par l’urbanisme temporaire ne se limite pas en pure opération de communication (voire de pré-commercialisation) pour disparaître dans la mise en œuvre d’un projet « classique ».
L’atelier explorera l’hypothèse que les occupations temporaires, parce qu’elles donnent le temps de mieux connaître un site et ses habitants, de préfigurer et rectifier les usages tout en peaufinant des formes urbaines et architecturales non génériques, peuvent être à l’origine d’une ville moins chiante.
L’objectif est de mieux saisir ce que recouvre l’idée d’urbanisme temporaire en explorant les initiatives les plus remarquables et en analysant les interfaces actuelles et potentielles qu’il peut entretenir avec les aménageurs. Et de trouver un modèle économique stable qui pérenniserait la démarche.
Intervenants
- Charlotte Girerd, directrice Projets, SNCF Immobilier
- Nicolas Détrie, de Yes We Camp, collectif portant l’activation de sites à Paris, Marseille ou Roubaix.