Concertation : Fait-on fausse route ?
Les dispositifs de participation du public se sont multipliés ces dernières années et le « public » est en permanence concerté, dans un dédale de dispositifs : à l’enquête publique et au L103-2 du Code de l’Urbanisme se sont juxtaposées les obligations issues du code de l’environnement. Et
plus ou moins bien articulées avec les obligations réglementaires, se sont développées des pratiques allant de la simple information à la co-production d’un projet.
A l’heure où se manifeste une forte revendication à plus de démocratie directe, l’atelier a pour objet de questionner les dispositifs et pratiques en usage en matière d’aménagement urbain.
La multiplicité des dispositifs n’est-elle pas une source d’illisibilité pour le citoyen, au risque qu’il s’en désintéresse, ou considère que l’on cherche à l’ « embrouiller » ? Est-il imaginable de faire évoluer les obligations légales ou les pratiques ?
Mais aussi quel est le public impliqué ? Comment les intérêts qui ne se manifestent pas sont-ils entendus ? Il y-a-t-il encore un sens à parler d’intérêt général, et si oui, comment peut-il émerger des pratiques de concertation, et que devient le rôle du politique ?
Intervenants :
- Claude Brévan, inspectrice générale honoraire de l'Equipement, membre de la commission nationale du débat public
- Renaud Dupuy, Consultant, NEORAMA
- Thierry Febvay, Directeur Général de l'EPA ORSA